COUPABLE
De Grenier du Café Noah.
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Version du 25 janvier 2013 à 14:29
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Sommaire |
COUPABLE (D'ÊTRE ET D'AVOIR ÉTÉ)
Le duel est acharné, le bien, le mal
Lutter pour se contrôler, conflit encéphale
Le reptile tapi en vous va se réveiller
Le vautour bande son cou pour mieux nous dépecer.
“Que vive la guerre” a-t-il lancé
avant de nous abandonner
vivre l’enfer de nos péchés
maudits pour toute l’éternité
Le combat est permanent, hélicoïdal
Le trauma hallucinant, distorsion cérébrale
La charogne a repéré l’odeur de la peur
Nous sommes tous des damnés, pourris de l’intérieur.
“Que vive la guerre” a-t-il lancé
avant de nous abandonner
vivre l’enfer de nos péchés
maudits pour chaque éternité
“Que vive l’enfer” a-t-il tonné
avant de nous y emmener
vivre la guerre, contraints forcés
coupables d’être et d’avoir été.
AU BORD DE L'APOPLEXIE
Allant droit, allant vers la lumière
Accrochée au plafond de ma toile, accro.
Les ailes en papillotes, les esses essaimées sur le chemin,
choisis ta lettre.
S'aimer ?
Tu bois le calice jusqu’à la lie
Entrevois les abysses et volutes de la sodomie
Des lanières de cuirs lacèrent tes mains
Des joujoux à plaisir entre tes reins.
Est-ce aimer ?
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
J’aime.
Jésus crie sa douleur un sourire en Cain
Marie saigne, bloody Mary
Au bord de l’apoplexie, bloody Mary
Au bord de l’apoplexie, bloody Mary
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
J’aime.
Le ciel déborde d’étoiles, le miel abonde
Les vagues se déchaînent, l’écume inonde,
envahit les moindres interstices, le plus petit des orifices.
Qui parle de vice ? Je n’y voit que délices et voluptés,
sévices acquiescés, plaisirs évacués par où vous voudrez, par où vous voudrez
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer.
POUR PAS QU'ÇA ATTACHE
Je prépare les ingrédients, minutieusement,
couper mes vérités,
ajouter un paraître spirituel
noyé dans un océan de mensonges.
Brasser, chauffer doucement,
attendre, laisser prendre.
Mon amour à feu réduit
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Un amour en téflon ça glisse sur les nuages,
jamais d’orages,
seul horizon comme objectif.
Le ciel vidé d’obstacles, de douleurs, d’oracles,
qui est encore naïf ?
Mon amour anti-adhésif.
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Comme un concorde tenu en laisse
j’ai longtemps rêvé de princes et de princesses
Tout habillés de blanc.
Le roi des éléphants prie pour que cesse
L’arracheur de dents,
la valse infinie du temps
passé en apnée sans toi.
Une reine, plus de roi.
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça s’attache
Mon amour.
LAISSEZ MOI VOUS BAISER
OH, EXQUISE CAMISOLE
DÉLIVREZ-NOUS DU MAL
JE VIS EN UN LEU OÙ RIEN NE LUIT
JE PENSAIS ÊTRE
LE DÉMON
MON AUTRE