COUPABLE

De Grenier du Café Noah.

Un mélange de Rock, Indus et Ambient accompagnant des textes on ne peut plus parlants au sein d'un monde qui se veut auto-destructeur.


Ça déchire...

Voici le SITE WEB de Coupable
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Sommaire

COUPABLE (D'ÊTRE ET D'AVOIR ÉTÉ)

Le duel est acharné, le bien, le mal

Lutter pour se contrôler, conflit encéphale
Le reptile tapi en vous va se réveiller
Le vautour bande son cou pour mieux nous dépecer.


“Que vive la guerre” a-t-il lancé
avant de nous abandonner
vivre l’enfer de nos péchés
maudits pour toute l’éternité


Le combat est permanent, hélicoïdal
Le trauma hallucinant, distorsion cérébrale
La charogne a repéré l’odeur de la peur
Nous sommes tous des damnés, pourris de l’intérieur.


“Que vive la guerre” a-t-il lancé
avant de nous abandonner
vivre l’enfer de nos péchés
maudits pour chaque éternité


“Que vive l’enfer” a-t-il tonné
avant de nous y emmener
vivre la guerre, contraints forcés
coupables d’être et d’avoir été.


AU BORD DE L'APOPLEXIE

Allant droit, allant vers la lumière
Accrochée au plafond de ma toile, accro.
Les ailes en papillotes, les esses essaimées sur le chemin,
choisis ta lettre.
S'aimer ?

Tu bois le calice jusqu’à la lie
Entrevois les abysses et volutes de la sodomie
Des lanières de cuirs lacèrent tes mains
Des joujoux à plaisir entre tes reins.
Est-ce aimer ?

Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
J’aime.

Jésus crie sa douleur un sourire en Cain
Marie saigne, bloody Mary
Au bord de l’apoplexie, bloody Mary
Au bord de l’apoplexie, bloody Mary

Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
J’aime.

Le ciel déborde d’étoiles, le miel abonde
Les vagues se déchaînent, l’écume inonde,
envahit les moindres interstices, le plus petit des orifices.

Qui parle de vice ? Je n’y voit que délices et voluptés,
sévices acquiescés, plaisirs évacués par où vous voudrez, par où vous voudrez

Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer.


POUR PAS QU'ÇA ATTACHE

Je prépare les ingrédients, minutieusement,
couper mes vérités,
ajouter un paraître spirituel
noyé dans un océan de mensonges.
Brasser, chauffer doucement,
attendre, laisser prendre.
Mon amour à feu réduit

Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache

Un amour en téflon ça glisse sur les nuages,
jamais d’orages,
seul horizon comme objectif.
Le ciel vidé d’obstacles, de douleurs, d’oracles,
qui est encore naïf ?
Mon amour anti-adhésif.

Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache

Comme un concorde tenu en laisse
j’ai longtemps rêvé de princes et de princesses
Tout habillés de blanc.
Le roi des éléphants prie pour que cesse
L’arracheur de dents,
la valse infinie du temps
passé en apnée sans toi.
 Une reine, plus de roi.

Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça s’attache

Mon amour.

LAISSEZ MOI VOUS BAISER

Je suis au bout du chemin,
j’ai rampé jusque là,

écorché mes reins des ronces qu’il y a en toi.

Je suis à bout du souffle vénal que le vent porte
jusque dans les draps d’un autre,
je suis mort de la sorte

Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer
Laisse moi ployer et trahir, me salir, me consumer

Je suis debout, je n’ai rien d’autre que mes mains, ma voix, mon sexe.
Nu devant vous comme un chien brûlé vif par le regard de son ex.

Je suis à vous aujourd’hui demain, tous ces jours où Dieu permet la lubricité
Démembré, que vous puissiez me garder en vos seins.
Laissez moi vous baiser.

Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer
Laisse moi ployer et trahir, me salir, me condamner
Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer
Laisse moi ployer et trahir, me salir, me consumer

Laissez moi vous baiser et rendre au quotidien ma semence maudite en ce désert pubien.
Laissez moi vous baiser, vous prendre, retourner sans cesse; la caresse d’un barbelé.
Laissez moi vous baiser, fendre l’indicible; mordre, écarteler votre corps sensible
Laissez moi vous baiser, prétendre à l’impossible; tordre la réalité d’un amour indestructible.

Laissez moi vous baiser
Laissez moi vous baiser


OH, EXQUISE CAMISOLE



DÉLIVREZ-NOUS DU MAL



JE VIS EN UN LEU OÙ RIEN NE LUIT



JE PENSAIS ÊTRE



LE DÉMON



MON AUTRE



JE NE SUIS PAS UN CYCLOPE

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