COUPABLE

De Grenier du Café Noah.

(Différences entre les versions)
(OH, EXQUISE CAMISOLE)
(DÉLIVREZ-NOUS DU MAL)
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== '''DÉLIVREZ-NOUS DU MAL''' ==
== '''DÉLIVREZ-NOUS DU MAL''' ==
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La vie est une putain, une salope édentée<br>
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Une amie qui vous vend du rien, à crédit carnassier<br>
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Elle m’a baisée toutes ces années dans la rancoeur d’une cave obscure<br>
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M’a cognée, séquestrée, balancée comme un tas d’ordures<br>
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Par dessus le parapet, par dessus le parapet<br>
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Et j’ai coulé, j’ai coulé, les pieds encimentés, j’ai coulé.<br>
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Trouver la veine, où est l’arène<br>
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Entrer dans la ronde, nauséabonde<br>
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Trouer la reine, où est ma veine
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Un trait sur la blonde moribonde
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Aujourd’hui comme demain, hier est oublié.<br>
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Au fond du puits chaque matin, l’abîme est partagée<br>
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On m’a laissée pour morte, lassée devant la porte du paradis bleu,<br>
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Océan, océan heureux, océan heureux.<br>
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Combien sommes-nous en mon sein, combien de condamnés ?<br>
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Auto-détruits dès la fin, le début n’est pas encore arrivé<br>
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pas encore arrivé, pas encore arrivé.<br>
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Trouver la veine, où est l’arène<br>
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Entrer dans la ronde, nauséabonde<br>
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Pile ou face, pas de traces<br>
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Face au pire, j’avale l’élixir<br>
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Trouer la reine, où est ma veine<br>
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Un pied dans la tombe, hécatombe<br>
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Pile ou face, je m’efface<br>
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Face au pire, toujours déglutir.<br>
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Notre père qui êtes aux cieux,<br>
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Que votre nom soit sanctifié,<br>
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Que votre règne arrive,<br>
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Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.<br>
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Que la lumière jaillisse des ténèbres et nous irradie.<br>
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Pardonnez nos offenses, pardonnez nos blasphèmes,<br>
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Délivrez nous du mal.<br>
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Version du 25 janvier 2013 à 14:40

Un mélange de Rock, Indus et Ambient accompagnant des textes on ne peut plus parlants au sein d'un monde qui se veut auto-destructeur.


Ça déchire...

Voici le SITE WEB de Coupable
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Sommaire

COUPABLE (D'ÊTRE ET D'AVOIR ÉTÉ)

Le duel est acharné, le bien, le mal

Lutter pour se contrôler, conflit encéphale
Le reptile tapi en vous va se réveiller
Le vautour bande son cou pour mieux nous dépecer.


“Que vive la guerre” a-t-il lancé
avant de nous abandonner
vivre l’enfer de nos péchés
maudits pour toute l’éternité


Le combat est permanent, hélicoïdal
Le trauma hallucinant, distorsion cérébrale
La charogne a repéré l’odeur de la peur
Nous sommes tous des damnés, pourris de l’intérieur.


“Que vive la guerre” a-t-il lancé
avant de nous abandonner
vivre l’enfer de nos péchés
maudits pour chaque éternité


“Que vive l’enfer” a-t-il tonné
avant de nous y emmener
vivre la guerre, contraints forcés
coupables d’être et d’avoir été.


AU BORD DE L'APOPLEXIE

Allant droit, allant vers la lumière
Accrochée au plafond de ma toile, accro.
Les ailes en papillotes, les esses essaimées sur le chemin,
choisis ta lettre.
S'aimer ?

Tu bois le calice jusqu’à la lie
Entrevois les abysses et volutes de la sodomie
Des lanières de cuirs lacèrent tes mains
Des joujoux à plaisir entre tes reins.
Est-ce aimer ?

Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
J’aime.

Jésus crie sa douleur un sourire en Cain
Marie saigne, bloody Mary
Au bord de l’apoplexie, bloody Mary
Au bord de l’apoplexie, bloody Mary

Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
J’aime.

Le ciel déborde d’étoiles, le miel abonde
Les vagues se déchaînent, l’écume inonde,
envahit les moindres interstices, le plus petit des orifices.

Qui parle de vice ? Je n’y voit que délices et voluptés,
sévices acquiescés, plaisirs évacués par où vous voudrez, par où vous voudrez

Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer
A l’endroit, à l’envers
Croix de bois, crois de fer
si j’aime ça, j’vais en enfer.


POUR PAS QU'ÇA ATTACHE

Je prépare les ingrédients, minutieusement,
couper mes vérités,
ajouter un paraître spirituel
noyé dans un océan de mensonges.
Brasser, chauffer doucement,
attendre, laisser prendre.
Mon amour à feu réduit

Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache

Un amour en téflon ça glisse sur les nuages,
jamais d’orages,
seul horizon comme objectif.
Le ciel vidé d’obstacles, de douleurs, d’oracles,
qui est encore naïf ?
Mon amour anti-adhésif.

Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache

Comme un concorde tenu en laisse
j’ai longtemps rêvé de princes et de princesses
Tout habillés de blanc.
Le roi des éléphants prie pour que cesse
L’arracheur de dents,
la valse infinie du temps
passé en apnée sans toi.
 Une reine, plus de roi.

Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça attache
Pour pas qu’ça s’attache

Mon amour.

LAISSEZ MOI VOUS BAISER

Je suis au bout du chemin,
j’ai rampé jusque là,

écorché mes reins des ronces qu’il y a en toi.

Je suis à bout du souffle vénal que le vent porte
jusque dans les draps d’un autre,
je suis mort de la sorte

Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer
Laisse moi ployer et trahir, me salir, me consumer

Je suis debout, je n’ai rien d’autre que mes mains, ma voix, mon sexe.
Nu devant vous comme un chien brûlé vif par le regard de son ex.

Je suis à vous aujourd’hui demain, tous ces jours où Dieu permet la lubricité
Démembré, que vous puissiez me garder en vos seins.
Laissez moi vous baiser.

Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer
Laisse moi ployer et trahir, me salir, me condamner
Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer
Laisse moi ployer et trahir, me salir, me consumer

Laissez moi vous baiser et rendre au quotidien ma semence maudite en ce désert pubien.
Laissez moi vous baiser, vous prendre, retourner sans cesse; la caresse d’un barbelé.
Laissez moi vous baiser, fendre l’indicible; mordre, écarteler votre corps sensible
Laissez moi vous baiser, prétendre à l’impossible; tordre la réalité d’un amour indestructible.

Laissez moi vous baiser
Laissez moi vous baiser


OH, EXQUISE CAMISOLE

Dérivant dans la rue
Des figures, des visages pas si sages
Suivis à leur insu
Petits jeux libertins, libertinage

L’addiction est trop forte
Je n’ai plus le choix, l’addition peu m’importe

Oh, mon sexe est une boussole
Oh, exquise camisole
Oh, mon sexe est une boussole
Oh, exquise camisole

L’aliénation me guide
aux travers des orgies réinventées.
Les libations m’enivrent.
Viande saoule, viande crue j’ai perdu pied.

Oh, mon sexe est une boussole
Oh, exquise camisole
Oh, mon sexe est une boussole
Oh, exquise camisole

Oh, mon sexe est une boussole
Oh, exquise camisole
Oh, mon sexe est une boussole
Oh, exquise camisole


DÉLIVREZ-NOUS DU MAL

La vie est une putain, une salope édentée
Une amie qui vous vend du rien, à crédit carnassier
Elle m’a baisée toutes ces années dans la rancoeur d’une cave obscure
M’a cognée, séquestrée, balancée comme un tas d’ordures
Par dessus le parapet, par dessus le parapet
Par dessus le parapet, par dessus le parapet
Et j’ai coulé, j’ai coulé, les pieds encimentés, j’ai coulé.

Trouver la veine, où est l’arène
Entrer dans la ronde, nauséabonde

Trouer la reine, où est ma veine Un trait sur la blonde moribonde
Aujourd’hui comme demain, hier est oublié.
Au fond du puits chaque matin, l’abîme est partagée
On m’a laissée pour morte, lassée devant la porte du paradis bleu,
Océan, océan heureux, océan heureux.
Combien sommes-nous en mon sein, combien de condamnés ?
Auto-détruits dès la fin, le début n’est pas encore arrivé
pas encore arrivé, pas encore arrivé.

Trouver la veine, où est l’arène
Entrer dans la ronde, nauséabonde
Pile ou face, pas de traces
Face au pire, j’avale l’élixir

Trouer la reine, où est ma veine
Un pied dans la tombe, hécatombe
Pile ou face, je m’efface
Face au pire, toujours déglutir.

Notre père qui êtes aux cieux,
Que votre nom soit sanctifié,
Que votre règne arrive,
Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Que la lumière jaillisse des ténèbres et nous irradie.
Pardonnez nos offenses, pardonnez nos blasphèmes,
Délivrez nous du mal.


JE VIS EN UN LEU OÙ RIEN NE LUIT



JE PENSAIS ÊTRE



LE DÉMON



MON AUTRE



JE NE SUIS PAS UN CYCLOPE

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